Dans le nord, la machine n’a pas « Calais »

Le match des NF3 vu par Johanne, une joueuse de l’équipe

Pas le temps d’assister aux Laudes et de poser un cierge-victoire-certifiée à Notre-Dame en ce jour pourtant dominical: il est 9h30 et, devant les Clos, les minibus sont déjà prêts à décoller. Déplacement en grandes pompes à Calais pour les SF1 puisque, avec Maryline, Damien et Philippe ce ne sont pas moins de trois accompagnateurs qui les escortent !

Rien à signaler sur les routes qui nous mènent vers le pays des Ch’tis, mais la pause de midi est quand même l’occasion de formuler plusieurs constats plus ou moins inintéressants:

– Etant donné que nous (le premier minibus) avons eu le temps de nous garer, nous étirer, parler, attendre que Petya réussisse à ouvrir les portes de la camionnette, reparler, aller aux toilettes, prendre le café, manger des croissants, parler encore… tout ça avant que le deuxième véhicule n’arrive, nous en concluons d’une façon tout à fait empirique que… Damien roule plus vite que Maryline.
– Pour nous réveiller, voire nous empêcher de dormir (ordre du Président ?), Damien n’hésite pas à piler régulièrement… en fait, mais cette hypothèse est à vérifier,  dès que le GPS émet un bip suspect…
– La tranche de fromage est excessivement chère sur l’autoroute… et le poulet très sec. Si jamais les gérants de l’Arche passent par là, merci d’en tenir compte.

Mais il n’est plus l’heure de pousser plus en avant ces considérations passionnantes car déjà la Ville de Calais et son hôtel de ville en briques rouges of course, se profilent à l’horizon. Pas le temps d’aller à la mer, à mon grand désarroi. Sachez, cher lecteur, que je suis une alsacienne et que pour moi, habiter à Paris, c’est presque résider sur la côte. Alors Calais, pensez-vous ! Bref, fermons la parenthèse, il faut maintenant se changer, se strapper, se coiffer… (nous ne révélerons cependant pas davantage les mystères d’un vestiaire dans lequel chacune des filles a son rituel) et de façon toute anecdotique, aller courir et shooter.

Le match débute : Romy n’a pas le temps d’enchaîner trois allers-retours qu’elle est déjà consignée sur le banc pour 2 fautes. En face, le jeu est celui que l’on peut attendre d’un centre de formation : rapide, agressif, basé sur les 1 contre 1. Mais nous avons l’avantage de la taille et Augustina (qui finira d’ailleurs la partie avec 0 fautes, une grande première pour notre abonnée aux éliminations précoces et aux gâteaux pour l’équipe !!) fait le ménage dans la raquette. Nous savons à la mi-temps que malgré notre avance (dont j’avoue à grand regret ne plus me souvenir de la teneur), le match n’est pas gagné. Au retour des vestiaires, les jeunettes de Calais montrent effectivement qu’elles n’abdiqueront pas, n’hésitant pas à se jeter sur les moindres balles… mais également sur leurs adversaires. Steph et son nez en feront les frais, la consignant sur le banc la fin de la rencontre… et malheureusement aussi les 3 prochaines semaines. Malgré tout, il faut continuer à jouer et surtout gagner, ce à quoi va s’employer la totalité de l’effectif : 47-58 au final.

Damien a grand cœur et nous mène à la plage pour fêter cette victoire. A noter que même pour une adepte du kugelhopf [prononcer couglopf], l’eau de la Manche est particulièrement fraîche en cette saison. Nous faisons le plein d’air iodé… et de frites avant de prendre le chemin du retour. OM ou PSG il faut choisir son camp et son minibus. Damien et Marie vs Mel et Vanessa, la bataille fait rage, les attaques fusent, railleries et persiflages changent au gré du score… qui mettra au final tout le monde d’accord.

22h20 on arrive aux Clos. 22h23 en fait,  le temps pour Petya d’ouvrir la porte. Trop tard pour les Vêpres. Tant pis on n’a pas besoin de ça pour gagner !

Dimanche prochain, on accueille l’équipe de Maurepas, certes pour l’instant dépouillée de toute victoire mais qui n’a perdu deux fois que de justesse. Alors RV dimanche à 15h30 au Clos 1 !

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