Pas de poisson sur le parquet !
Voici une nouvelle prestation bien agréable réalisée ce premier week-end d’avril, par nos Poussins 1. C’est dans une continuité logique (119éme jours sans défaite et pourtant, … pas un mot dans les médias !) que la victoire fut acquise avec un certain panache.
Nos Ulysses ne furent pas troublés par l’appel des sirènes !
Aucune pitié pour l’équipe féminine du Val de Seine ce qui, je vous l’accorde, n’est pas des plus galant ! Malgré tout, ces dernières prouvèrent de par leur jeu, qu’il ne fallait en aucun cas leur laisser la maîtrise de la balle car les dégâts pour l’ASAS auraient pu être conséquents. Bref, ça aurait été comme laisser un chèque en blanc à ces demoiselles au moment des soldes (Imaginez !)
Et le début des soldes eut d’ailleurs lieu en fin de 1er quart temps. Ces dames remplissaient allègrement le panier de ces messieurs et les emplettes allaient bon train. (3 belles réalisations pour revenir à une égalité parfaite)
C’est ici que le ministre de l’économie, Monsieur Willy, intervint. Une réunion à huis clos St Marcel eut lieu dans les vestiaires (la porte en tremble encore) pour expliquer qu’un budget et les économies en ces temps austères, ça se gère ! Et ce, malgré un semblant de fin de crise à la mi-temps du match, Sceaux menant de 8 points. Personne ne saura jamais de quelle teneur fut le discours. Seule certitude, la question de parité homme / femme pourtant plébiscitée par les plus hautes sphères de l’Etat, ne fut pas abordée.
Quoi qu’il en soit, rigueur et application furent expressément demandées. Fini d’amuser le public et les photographes avec des doubles saltos et autres triples axels sous le panier – il est vrai, rarement efficace dans ce sport !
Le public maintenant exigeant, ne s’y trompa pas et … heureusement car aucun de nous (supportrices et supporters) n’avions pris d’autres panonceaux que celui de la note maximale.
Effectivement, l’école des fans, orchestré de voix de maître par Willy – véritable ténor de l’Opéra St Marcel, diront certains – nous a alors offert un spectacle mieux maîtrisé. Nous vîmes une équipe transformée.
Un Matéos que ni les adversaires, ni son ombre n’arrivèrent jamais à rattraper ; Un Antoine qui pour chaque panier, fit comme à son habitude, son plus beau sourire pour les photographes ; Un Lazare qui comme de coutume, fût insaisissable (malgré toutes ces jeunes filles qui lui tendaient les bras !) ; Un Vincent et ses dribles enivrants ; Un Enzo qui aurait voulu des paniers plus hauts (parce que « c’est trop facile ») ; Un Marc resplendissant – le Monsieur solution de l’équipe ; Un Corentin et ses sauts toujours plus haut les uns que les autres ; Un Gautier – Virus officiel de l’équipe – qui enrhuma les adversaires à chacun de ses dribles ; Un Mathias à l’application millimétrée, et enfin un Baptiste, interceptant tout ce qui bougeait, dans son rôle de distributeur officiel de ballons … et de bonbons d’ailleurs !
La prime de match* (sous forme de Bugnes et autres Merveilles,..) ne pouvait plus leur échapper.
Les poussins 1 l’emportèrent 42 à 12 ! Les félicitations et applaudissements du public raisonnent encore (tout comme la porte du vestiaire, d’ailleurs !) à l’heure de la mise sous presse de l’article.
Un supporter
(*) Regrettable incident de fin de match : Certains supporters (et surtout supportrices) ainsi qu’un entraîneur (que la déontologie journalistique empêche de nommer) ont littéralement dilapidé la prime de match sous le regard affamé de nos pauvres joueurs. Nous avons les noms.
Bonnes vacances à tous.
