Champagne à Compiègne !

Dimanche, nous avions rendez-vous dans l’Oise pour affronter Compiègne, une vieille connaissance de nos célèbres frangines. Si les petites Caille(eux)s ont depuis longtemps quitté le nid douillet du giron familial pour s’expatrier à Sceaux, passant de l’état d’oisillons (oisiennes ou isariennes en réalité) à celui d’altoséquanaises, il n’en reste pas moins que la rencontre était attendue de pied (de pattes ?) ferme par l’ensemble de la famille picarde. Le 9-2 contre le 6-0, mais surtout les troisièmes contre les deuxièmes, voilà qui s’annonçait passionnant.

6 degrés à l’extérieur, 0 dans le gymnase… avantage à Compiègne. Le ton était donné, rien ne serait facile. Mais le bilan météorologique ne serait pas complet si l’on omettait d’évoquer cette légère et très rafraîchissante bruine qui tombait sans discontinuer sur le terrain, très exactement entre la ligne des lancers-francs et le banc de touche scéen. Après une jolie chute picarde et un énième réessuyage du terrain, l’arbitre se décida, après quelques minutes de jeu, à arrêter la rencontre. Voilà qui n’était pas pour arranger nos affaires, nous qui étions, une fois n’est pas coutume, opportunément entrées dans le match en prenant rapidement un avantage substantiel.

Combien de temps allions-nous devoir attendre ? La confrontation allait-elle être reportée ?

Mais la véritable question, l’ultime, la plus importante, était bien la suivante : si le match devait s’arrêter maintenant-là-tout de suite-dans l’immédiat, le Champagne que Maman et Papa Cailleux nous invitaient à boire lors de la troisième mi-temps allait-il avoir le temps d’être à bonne température?

Certes, il n’est pas courant de voir la pluie tomber sur le terrain. Et vu qu’il faisait de toute façon plus froid à l’intérieur qu’à l’extérieur, j’allais proposer que l’on continue les festivités sur le terrain externe (rien de pire qu’un Champagne tiède), quand un homme muni d’une clef magique intervint. A pic. Cet individu se proposait, d’un tour de main ferme et assuré, à la fois de boucher les ouvertures, d’arrêter la pluie, d’augmenter la température de la salle et de baisser celle du Champagne. Le tour de main de cet homme providentiel étant moins patent que prévu, il dut s’y reprendre à deux fois, multipliant du coup par deux nos angoisses. Mais cet individu est un héros : le deuxième coup d’envoi a pu être donné et le Champagne sauvé.

La suite de la rencontre n’est que nébulosité dans mon cerveau et je m’excuse par avance de l’approximation de ce résumé. Je me souviens que l’on menait de 13 points à la mi-temps (38-51), que nous avons eu chaud dans le troisième quart suite à l’insolente remontée de Compiègne à 6 petites longueurs mais que nous avons su réagir et remettre de l’ordre avant le money-time. La fin de la partie était tout sauf sereine mais nous avons finalement assuré l’essentiel en gagnant de 13 points : 63-76. Voilà une victoire notable qui marque de bien belle manière la fin du cycle aller et qui permet surtout de creuser un léger fossé avec nos poursuivants au classement.

Bien plus intéressante fut incontestablement la troisième mi-temps dans la famille Cailleux. Merci à papa et maman, tantine et mamie pour leur chaleureux accueil et l’abondante nourriture aussi variée qu’excellente… ainsi que le Champagne à température plus que parfaite!

Dimanche prochain (le 16/12) nous accueillons Douvres pour le déjà premier match retour. La victoire acquise à l’aller l’a été dans la douleur et nous nous méfions de cette belle équipe capable de gagner contre tout un chacun. Nous comptons un peu sur vous pour nous aider à passer les fêtes au chaud. Alors rendez-vous dimanche à 15h30 au clos Saint-Marcel !

 

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