ASA Sceaux Basket

Parfois on trouve sur Internet des articles très intéressants. En voici un, rédigé par Clément Batellier du journal l’est-éclair. Il y met en avant le long parcours du coach de notre équipe première masculine évoluant en nationale 3 : Chris Singleton.

Pour découvrir cet article, cliquez sur le lien ci-dessous.

http://www.lest-eclair.fr/article/sport-dans-laube/basket-chris-singleton-sceaux-nice

Le plancton, la fourrure, le droit de vote des étrangers, le mariage pour tous, les horaires à l’école, l’Hôtel Lambert sur l’île Saint-Louis, les décharges sauvages, le grand contournement de Strasbourg, les ours polaires et que sais-je encore ! Les occasions de se mobiliser ne manquent pas. De nobles causes, nous en avons tous. La bataille fait la cause et « une cause bien défendue est une cause juste », selon George CALINESCU. Mais si vous avez une cause à choisir et à défendre, une seule, une cause cruciale à défaut d’être noble, c’est bien notre match contre Bihorel ce dimanche à Sceaux. Une cause juste si l’on en croit George C. puisque l’on va vendre chèrement notre peau sur le terrain. Et nous comptons aussi sur vous, dans les tribunes, pour la rendre d’autant plus vénérable.

Bihorel c’est notre meilleur ennemi. Moins 17 au match aller (brrrr), une rencontre dans laquelle nous avions peu de solutions à opposer à la fougue locale. Depuis, les deux équipes occupent la première place de la poule, l’une laissant quelques fois la priorité à l’autre. Et à ce jeu-là, au challenge de la politesse, c’est incontestablement nous qui gagnons …. Car au lieu de profiter de nos matches contre des équipes mal classées pour prendre le large, nous avons préféré perdre deux fois d’affilée (Sotteville et Calais). Tout ça pour attendre Bihorel et rendre le match de ce week-end encore plus intéressant. Un peu pour vous quoi ! Car comme le disait Georges (Calinescu, encore lui) : « là où il n’y a pas de lutte il n’y a pas de génie ». So, what else ? (ça c’est l’autre George). Bon ok on n’a pas, tout à fait, fait exprès de perdre… pas du tout en fait. Aïe. Ca nous a d’ailleurs valu pas mal de physique à l’entraînement.

Alors certes nous avons perdu les deux premiers matches de la nouvelle année contre des équipes de fin de classement. Mais nous sommes toujours premières… à égalité avec Bihorel. Depuis, nous avons gagné à Maurepas et nous avons travaillé dur à l’entraînement. De quoi vous promettre une belle confrontation ce week-end. Nous aurons besoin de vos encouragements pour occuper, enfin seules, la première place du classement. Y’a des limites à la politesse.

Alors RV dimanche 3 février à 15h30 au Clos Saint-Marcel !

(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Avant toute chose, amis et supporteurs de l’ASAS,  joueurs, parents, arbitres et entraîneurs, je m’octroie de façon toute despotique le rôle de porte-parole de l’équipe des SF1 afin de vous souhaiter, au nom de toutes les filles, une très belle année 2013. *

Comme vous le savez, la nouvelle année est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Eh bien nous, en bonnes samaritaines que nous sommes, avons décidé de rendre notre première place et de sauver certaines équipes de la relégation. Dès ce week-end nous avons donc mis ce plan à exécution en allant perdre à Sotteville-lès-Rouen, pourtant avant-dernières de la poule, permettant du même coup à Bihorel de recouvrer sa couronne de leader. Mention spéciale à Marie qui a particulièrement joué le jeu en se fracturant un doigt la veille.  Léa aurait bien aimé jouer mais, faute de licence adéquate, elle a dû se contenter de l’échauffement. Célia étant absente, c’est à 8 joueuses que nous nous mîmes en devoir de décrocher la deuxième défaite de la saison.

Las, l’ironie de ces propos n’aura pas échappé aux lecteurs attentifs que vous êtes et vous aurez  deviné que cette débâcle est loin d’avoir constitué un choix délibéré de notre part. D’emblée, Sotteville nous a pris à la gorge, menant 14-3 après quelques minutes. Un écart qui est globalement resté le même tout au long de la rencontre. Maladroites comme jamais en attaque et apathiques en défense, nous nous sommes laissées dépasser dans tous les compartiments du jeu. Trop sûres de nous ? En tout cas nous n’avons jamais trouvé les solutions face à la défense proposée par Sotteville et c’est assez logiquement, au vu de notre prestation, que les locales se sont imposées 60 à 53.

Un revers qui, loin d’être la fin du monde, sonne davantage comme une bonne leçon: nous n’avons pas survécu aux sombres prédictions du 21 décembre 2012 pour nous laisser aller maintenant ! A nous de nous remettre au travail et de convoquer notre fierté pour pouvoir garder la tête haute, et ce quels que soient nos futurs résultats.

Entrer sur le terrain avec une mentalité de guerrière. La montée est à ce prix.

Et ça commence avec la réception de Calais, dimanche à 15h30, au Clos Saint-Marcel.

 * Carte de vœux proposée par Caroline Sauer (http://sauercaroline.canalblog.com/)

Dimanche, nous avions rendez-vous dans l’Oise pour affronter Compiègne, une vieille connaissance de nos célèbres frangines. Si les petites Caille(eux)s ont depuis longtemps quitté le nid douillet du giron familial pour s’expatrier à Sceaux, passant de l’état d’oisillons (oisiennes ou isariennes en réalité) à celui d’altoséquanaises, il n’en reste pas moins que la rencontre était attendue de pied (de pattes ?) ferme par l’ensemble de la famille picarde. Le 9-2 contre le 6-0, mais surtout les troisièmes contre les deuxièmes, voilà qui s’annonçait passionnant.

6 degrés à l’extérieur, 0 dans le gymnase… avantage à Compiègne. Le ton était donné, rien ne serait facile. Mais le bilan météorologique ne serait pas complet si l’on omettait d’évoquer cette légère et très rafraîchissante bruine qui tombait sans discontinuer sur le terrain, très exactement entre la ligne des lancers-francs et le banc de touche scéen. Après une jolie chute picarde et un énième réessuyage du terrain, l’arbitre se décida, après quelques minutes de jeu, à arrêter la rencontre. Voilà qui n’était pas pour arranger nos affaires, nous qui étions, une fois n’est pas coutume, opportunément entrées dans le match en prenant rapidement un avantage substantiel.

Combien de temps allions-nous devoir attendre ? La confrontation allait-elle être reportée ?

Mais la véritable question, l’ultime, la plus importante, était bien la suivante : si le match devait s’arrêter maintenant-là-tout de suite-dans l’immédiat, le Champagne que Maman et Papa Cailleux nous invitaient à boire lors de la troisième mi-temps allait-il avoir le temps d’être à bonne température?

Certes, il n’est pas courant de voir la pluie tomber sur le terrain. Et vu qu’il faisait de toute façon plus froid à l’intérieur qu’à l’extérieur, j’allais proposer que l’on continue les festivités sur le terrain externe (rien de pire qu’un Champagne tiède), quand un homme muni d’une clef magique intervint. A pic. Cet individu se proposait, d’un tour de main ferme et assuré, à la fois de boucher les ouvertures, d’arrêter la pluie, d’augmenter la température de la salle et de baisser celle du Champagne. Le tour de main de cet homme providentiel étant moins patent que prévu, il dut s’y reprendre à deux fois, multipliant du coup par deux nos angoisses. Mais cet individu est un héros : le deuxième coup d’envoi a pu être donné et le Champagne sauvé.

La suite de la rencontre n’est que nébulosité dans mon cerveau et je m’excuse par avance de l’approximation de ce résumé. Je me souviens que l’on menait de 13 points à la mi-temps (38-51), que nous avons eu chaud dans le troisième quart suite à l’insolente remontée de Compiègne à 6 petites longueurs mais que nous avons su réagir et remettre de l’ordre avant le money-time. La fin de la partie était tout sauf sereine mais nous avons finalement assuré l’essentiel en gagnant de 13 points : 63-76. Voilà une victoire notable qui marque de bien belle manière la fin du cycle aller et qui permet surtout de creuser un léger fossé avec nos poursuivants au classement.

Bien plus intéressante fut incontestablement la troisième mi-temps dans la famille Cailleux. Merci à papa et maman, tantine et mamie pour leur chaleureux accueil et l’abondante nourriture aussi variée qu’excellente… ainsi que le Champagne à température plus que parfaite!

Dimanche prochain (le 16/12) nous accueillons Douvres pour le déjà premier match retour. La victoire acquise à l’aller l’a été dans la douleur et nous nous méfions de cette belle équipe capable de gagner contre tout un chacun. Nous comptons un peu sur vous pour nous aider à passer les fêtes au chaud. Alors rendez-vous dimanche à 15h30 au clos Saint-Marcel !

1285 personnes recensées dans les gradins selon les organisateurs. 48 d’après la police. Mais n’ayons cure de chiffres aussi inutiles que trompeurs puisque vous étiez parmi nous et c’est bien là l’essentiel. Merci à vous tous, ô nombreux supporteurs-parents-amis de l’ASA Sceaux Basket présents au Clos Saint-Marcel samedi dès 17h.

En ce premier week-end de l’avent, vous n’avez pas hésité à délaisser la préparation des couronnes et autres  braedele  [brédele] de Noël (Petits gâteaux de Noël d’Alsace que l’on peut acheter au marché de Noël (Christkindelsmärik [imprononçable]), même si moi je préfère largement ceux de ma Maman, et notamment les schwowebraedele  [à vos souhaits !] qui égayent mon hiver. Certes l’IMC se développe alors de façon inversement proportionnelle à la vitesse sur le terrain mais chut… refermons cette parenthèse régionale et nostalgique).

Vous n’avez pas non plus tergiversé longtemps pour procrastiner encore en remettant à plus tard cette visite à la grand-tante de votre cousine germaine que vous vous étiez pourtant promis, cette fois, d’aller voir à la maison de retraite… comme les 36 fois précédentes d’ailleurs. Vous n’avez pas hésité à mettre une croix sur l’épisode 29 de la saison 42 de Ghost whisperer et sur la grande finale pourtant tant attendue de Danse avec les Stars. Vous avez lâchement abandonné, Monsieur, la fixation de la nouvelle étagère du cellier, gentiment demandée par Madame il y a déjà 7 mois. Vous avez annulé votre week-end chez les beaux-parents en Normandie ; enfin trouvé un prétexte pour éviter de manger avec vos amis que, de toute façon,  vous n’aimez pas ; encore reporté votre visite au musée du Moyen-Age (de toute façon, pour vous, il est impossible que des gens aient pu vivre sans numérique) …

Et pour tout ces efforts, Mesdames et Messieurs, supporteurs-parents-amis de l’ASAS, d’ores et déjà nous vous remercions, nous les filles de l’équipe 1. Car oui, votre soutien a été incommensurable.  Mais comme les meilleurs compliments sont les plus courts, je vais arrêter de vous passer du Baume du tigre dans le sens du poil pour poursuivre mon cheminement verbal en tentant de ne pas m’enliser davantage dans de vaines tentatives plus tragiques que comiques. Bref : Mesdames et Messieurs, quelle belle soirée !

Tous les ingrédients étaient réunis pour capter la lumière et écrire une nouvelle page glamour dans l’histoire des soirées de Sceaux : de prometteuses petites pousses du club qui nous ont montré toute l’étendue de leur déjà grand talent, de superbes danseurs (il est vrai portés par une Mel à son firmament),  des pom-pom girls étincelantes, un grand lapin blanc endiablé mais pas de chasseur, des flyers magnifiques, des claquettes pour mains, du punch qui coule à flots, une paella géante, un public vibrant et généreux, une des premières joueuses de Sceaux, des discours, des victoires (SF1 et SM1), du beau jeu (SF1), du suspense (SF1), des tatouages (SM1… mais SF1 aussi)…

(Pause grand jeu-mystère : quelles sont les filles qui ont un tatouage et où est-il situé ? Répondre via les commentaires)

… de la sueur (SM1), des discours, des pertes de balles (SF1 et SM1), une queue-leu-leu victorieuse improvisée derrière Benjy le Lapinou, des discours, des élus, un pogo victorieux des garçons et une salle qui ne glisse pas pour l’occasion. Ouf !

Merci à tous et merci aux organisateurs !!

On espère tous vous revoir bientôt pour partager d’autres superbes moments et écrire une nouvelle page Glamour à l’ASAS. Alors bis bàll comme on dit chez nous !