A tour de rôle, les parents des benjamines 2 prennent leur plus belle plume pour commenter le match de leurs championnes.
Cette semaine, Jérôme et Christophe, les papas de Pauline et d’Amandine jouent les grands reporters sportifs :
Samedi après midi, nos Benjamines 2 se déplaçaient à Boulogne pour y rencontrer l’ACBB.
Pour rappel, le match aller avait vu la victoire de nos filles (39-30) avec deux mi temps très contrastées : la première totalement en faveur de nos puces, et la seconde à l’avantage des locales.
De quel côté allait basculer le match cette fois ci ?
Coachée par Marie, nos championnes en herbe déploraient deux absences de marque pour cette revanche: Pauline D (venue tout de même encouragée ses copines) s’est cassée le poignet au ski, et Juliette n’a plus l’autorisation de jouer avec un double sur classement.

L’ACBB ouvre la marque après quelques minutes pour mener 4-0. Les joueuses locales ratent, heureusement pour nous, une série de paniers faciles.
Le match s’équilibre. Nos joueuses réalisent de belles actions collectives, même si la finition pêche.
Elles reviennent à 4 partout.
C’est le moment que choisissent alors nos adversaires pour accélérer et se détacher à 10 à 4.
Nos filles s’accrochent et mettent toute leur énergie pour ne pas se laisser distancer : elles reviennent à 3 points (10-7).
Moins nombreuses, ce qui les privent de rotations, nos Scéennes ont du mal à trouver un deuxième souffle.
Les oranges creusent l’écart et marquent à plusieurs reprises sous les paniers, malgré la sortie de leurs deux grandes.
Le score est alors de 12 à 7 en faveur des locales.
Voyant que le navire commence à prendre l’eau, Marie réclame alors un temps mort.
Nous n’avons pu entendre ce qu’elle leur a dit, mais nos « mini vertes » reviennent sur le terrain sur motivées, et enchaînent belles actions et superbes paniers (mention spéciale à Yvonne).
Grâce à une jolie contre attaque menée par Lucille et conclue par Mélody, Sceaux revient à la hauteur de l’ACBB à 1’’08 de la mi temps (15-15).
Un dernier panier de Pauline M leur permet même de prendre l’avantage pour la première fois de la partie (15-17) à 37’’ de la sonnerie.
Nos filles font preuve d’une belle agressivité et d’un grand courage pour garder cet avantage. Dans les dernières secondes, Amandine nous fait admirer sa technique de judoka en réalisant un superbe ippon pour essayer d’arracher la balle à son adversaire : quelle rage !
C’est la mi temps. Ouf !
Joueuses et supporters (qui ont donné de la voix) ont grand besoin de souffler.
Nous sommes cependant inquiets : cette débauche d’énergie ne risque t’elle pas de coûter cher à nos joueuses en seconde période ?
Vont-elles réussir à tenir le coup physiquement?
La reprise du match confirme malheureusement nos craintes. Après un premier panier (très beau tir de la numéro 10 locale) qui ramène les deux équipes à égalité, c’est un véritable ras de marée orange. Après moins de 3 minutes de jeu, le score est déjà de 21 à 17 en faveur de l’ACBB. Puis 27 à 17, 3 minutes plus tard. Le bateau vert prend l’eau !
Coucou les amis, je reprends la plume pour les 10 dernières minutes de jeu, Jérôme devant partir un peu plus tôt.
Exercice d’autant plus délicat que Sceaux vient d’encaisser un 18/0 en 7 minutes… AIE…que se passe-t-il ?
Plus rien ne marche, nos joueuses n’ont plus de baskets, de chaussettes, de shorts et de chouchous ! Tente à oxygène nécessaire et retrait des moufles obligatoire !
Le trio n° 8/9/10 de Boulogne a frappé fort !
Heureusement, nos petites se rattrapent un peu en fin de match en limitant la casse pour finir à 20 longueurs des Oranges, bien plus « mobiles » en seconde période (45/25). Un peu de fierté quand même, nom de Dieu !
Nous avons tout de suite interviewé Coach Marie pour avoir plus d’explications :
« Nos filles sont revenues un peu trop confiantes sur le terrain, et, après avoir pris 3 paniers de suite, elles ont sans doute perdu un peu de leur confiance. Les 10 filles de Boulogne ont usé physiquement et moralement les nôtres. Mais nous terminons un peu mieux en fin de match ».
Les filles (je sais bien que vous n’étiez que 7), un match, cela dure 2 mi-temps…car si on veut mériter la 3ème (la meilleure avec les gâteaux, les boissons, les bonbons, les barbes à papa, les pommes d’amour, les guimauves, les bananas splits, les nougats, les chocolats, les milk-shakes, les glaces à l’italienne, les fraises Melba, les charlottes aux fraises, les chouquettes géantes…), il faut batailler ferme durant tout le match…
Mais la prochaine fois, je le sais, vous y penserez !
A bientôt.
PS : Un petit clin d’œil à Alice, supportrice de choc qui a tout fait pour encourager nos filles