Une victoire pour Crevette

Au vu du classement, la confrontation de ce week-end contre une équipe de Chartres qui se bat en milieu de tableau (7è) s’annonçait plutôt déséquilibrée. Mais pourquoi alors ce climat d’incertitude, voire de méfiance lors de la semaine qui a précédé la bataille ? Jugez plutôt !

Les blessures d’abord : certainement l’adversaire le plus coriace de Sceaux cette saison ! Steph, en indélicatesse avec son mollet était out pour la semaine, alors que Romy et sa cheville ont dû déclarer forfait lors du dernier entraînement. Aïe voilà qui n’était pas pour nous rassurer. Ensuite, Chartres a battu Alençon, un des favoris de la poule (que nous allons d’ailleurs affronter samedi à domicile). Certes, à la maison, Chartres n’hésite pas à « descendre » régulièrement trois filles de l’équipe 1 qui caracole actuellement en tête de son groupe de Nationale 1. Aïe, aïe. Mais c’est bien la légende de la géante de 2m37 qui a achevé de créer une nébulosité que les parisiens ont plutôt l’habitude d’observer dans leur ciel. Une fille de taille impressionnante garderait la raquette chartraine… Il paraît même qu’elle dévorerait ses proies après les avoir contrées…Aïe, aïe, aïe. Vous comprenez pourquoi, en prise à toutes ces informations pour le moins inquiétantes, ce n’est pas dans un état de sérénité absolue que nous nous préparâmes à affronter Chartres.

Deux minibus et une BMW, il n’en fallait pas moins, dans ces conditions préoccupantes,  pour  faire le court trajet vers la « capitale de la lumière et du parfum » (une auto-proclamation que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de vérifier). Après un petit coucou à distance à l’extraordinaire cathédrale, nous voilà arrivés dans la grande et belle salle de nos hôtes du jour. En face, il y a des (très) jeunes, des plus âgées, des petites, des grandes mais pas de géante hors norme. Ouf.

Le match commence. Marie assure les rebonds, Augy la finition, Steph et Romy donnent le rythme, la Grande me contre mais, ouf, ne me dévore pas… bref nous prenons rapidement l’avantage pour ne plus le lâcher. Relevons quelques belles actions collectives et une hargne prometteuse.  On déroule jusqu’à atteindre +22 en deuxième mi-temps. Las, il est dit qu’à Sceaux on aime le suspense : à 6 minutes du terme, Chartres met la pression en défense et, n’ayant plus rien à perdre, joue son va-tout en attaque. L’écart fond comme neige au soleil : + 7 seulement à la 38’! Mais nous évacuons les nuages et assurons l’essentiel : 51-62 au gong final. Sachant que Compiègne a perdu de son côté à Alençon, nous voilà seules deuxièmes (avec le même nombre de points que Bihorel, les 1ères) !

Nous dédions bien entendu cette victoire à notre chère Isa, partie rejoindre sa famille dans les îles. Tu vas nous manquer Crevette !

Rien à signaler sur le chemin du retour hormis la tentative de meurtre de Maryline sur Vanessa. Oui vous avez bien entendu ! L’arme : le minibus. Le mobile : peut-être de mauvaises statistiques ? Le procédé : une marche arrière assassine. En coéquipières modèles, nous sommes cependant intervenues à temps pour contrer ce noir dessein.

Samedi, à anniversaire exceptionnel, soirée exceptionnelle : pour les 70 ans du club, les deux équipes fanion  jouent à domicile. Nous accueillons Alençon pour une rencontre qui s’annonce à la fois prometteuse et déjà décisive dans la course aux play-offs. Alors on compte sur le maximum de gens pour donner de la voix dans les tribunes. Attention, à occasion exceptionnelle, rendez-vous exceptionnel : le samedi 1er décembre à 17h précises !

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Ouverture de la boutique

L’ASAS vous propose de retrouver quelques objets aux couleurs de votre Club. Vous pouvez en consulter la liste dans notre nouvelle rubrique « Boutique »

N’hésitez pas à venir à notre rencontre lors des matches des équipes premières.

A très bientôt…

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Drôles de rencontres

Pour cette rencontre marquée à l’encre rouge tout était prévu.

Vanessa convoquée à un horaire pour le moins inhabituel, 13h00, avec ses Cadets à Antony, je l’accompagne afin de la remplacer au coaching et lui permettre ainsi de rallier le Clos à l’heure de l’échauffement de ce rendez-vous de la NF3, face au Stade Français.

Match de Cadets à 13h00, donc fin de rencontre vers 14h30 ; arrivée programmée vers 15h00 au Clos. J’aurai tout le temps de préparer mes petites fiches de stats et remplir mes fonctions habituelles sur le coup de 15h30 au Clos Saint-Marcel.

Sauf qu’en sport, rien ne se passe comme c’est écrit …

A Antony, à l’heure où les Cadets de Vanessa doivent s’échauffer puis entamer leur rencontre, ce sont des Benjamines qui s’échinent sur le terrain. Pire ce n’est qu’à 14h55 que l’entre-deux sera donné pour les cadets. Soit donc près d’une heure de retard.

A notre interrogation sur les raisons d’un tel décalage, seront invoquées une, puis deux périodes de prolongations sur la rencontre des Anciens le matin. Nonobstant, à la lecture de l’horaire de ladite rencontre, 10h30, il semble difficile de respecter une telle grille horaire.

Donc pas de temps à perdre. S’assurer que Jeff filmera bien la rencontre de NF3. Saisir Philippe au bond afin de lui demander s’il peut prendre les stats dès le début à ma place. Rassurer Vanessa qui bien évidemment devra « abandonner » ses cadets bien plus tôt que prévu.

Au passage félicitations à ces derniers et merci de m’avoir facilité la tâche. Ils ont mis les pendules l’heure à Antony et l’ont emporté 72 – 42. J’aime bien.

Donc fin des débats à Antony, il est 15h32. Vanessa est heureusement partie depuis plus d’une heure. Je récupère la feuille de marque, je confie ces jeunes hommes à leurs parents, me précipite dans ma voiture. Il est 15h40. Un petit coup de fil à Jeff qui me rassure sur la vidéo. Par contre pour le score, c’est dur. On mène 10-8 et c’est dur.

15h45, un feu rouge, mais aucun correspondant ne me répond. Le Clos doit être bien bruyant mais ma curiosité inassouvie.

15h58, un nouvel arrêt obligatoire. Ouf Patricia me répond. Oui mais c’est la cata. Très compliqué, on avait déjà moins 7 à la fin du premier quart temps. Elle est bord du paroxysme, c’est très dur, j’entends très mal tant le Clos tonne. T’inquiète Patricia j’arrive.

16h05, l’encombrement du parking augure d’une belle présence dans les tribunes ; je passe la porte du Clos. Il reste 5’ à jouer et paff les Parisiennes mènent 31-14. – 17 ! Quelle claque ! Que se passe-t-il ? Effectivement sur le terrain nous sommes très approximatives tandis que les Stadistes enfilent les paniers.

Mais voilà que l’adresse du Stade diminue, que nous maitrisons un peu mieux le rebond défensif et que Romy retrouve elle le chemin du panier à longue distance. Nous perdons beaucoup moins de ballons, nous défendons un peu mieux même, nous poussons les Bleues à attaquer plus longtemps, parvenant à faire quelques interceptions. Encore mieux, nous marquons au buzzer et revenons de façon inespérée à 27 – 33 à la mi-temps.

Bon je vais pouvoir aller déposer mon matériel : feuille de marque de vainqueur et double, et tablette, chiffon et stylo de Vanessa (de vainqueur également en toute modestie !).

Je me rapproche du banc scéen et Philippe, le statman du jour, me demande si je puis m’acquitter de la petite tâche administrative qu’il remplit habituellement pour les officiels. Les rôles sont inversés.

Le temps de remplir tous ces petits papiers, de les faire signer, de jeter une fois de temps en temps un œil sur le terrain, et nous inscrivons un nouveau panier primé au buzzer. Fin du 3ème quart-temps 39 – 45.

Dernier quart-temps. Par forcément bien engagé pour nous, nous perdons des balles que les Stadistes ne parviennent heureusement pas à convertir en point. Mais rien ne présage d’un retournement de situation.

Et une petite tête blonde vient tout doucettement me dire que ma voiture ainsi qu’un autre C4, marron celui-ci, empêchent une maman du Dojo voisin de partir. J’ai vite identifié le propriétaire de ce dernier carrosse, puisqu’il se débat avec les croix et autres numéros de maillots qu’il inscrit sur ses fiches de stats. Un arrêt de jeu pour récupérer ses clefs et je me dirige vers la sortie. Au passage je sollicite les services de Jeff et nous déplaçons les véhicules gênants.

Retour dans le Clos où nous craignons le pire. Mais que se passe-t-il ? Ne devrions-nous pas ressortir ? Les filles sont revenues à 48 – 49 et il reste 5’ à jouer.

L’ambiance est chaude dans le Clos. Les « défense, défense » fusent tant du côté du banc scéen que dans les tribunes. La victoire aurait-elle changé de lauréates ?

Jeff, s’il te plait, un petit café pour m’aider à supporter ce stress !

Incroyable, ce changement de physionomie de la rencontre. L’ASA Sceaux signe sa victoire d’un 20 à 06 dans le dernier quart-temps.

Les Verts et Blancs confirment cette première place, à égalité avec Bihorel et Compiègne, et je n’en n’ai rien vu.

La morale de cet après-midi mouvementé. En sport, tout peut être prévu, mais tout peut se dérégler. Le propre du sportif, c’est savoir se sortir de situation imprévue.

En conclusion cependant, merci aux Cadets pour leur soif d’apprendre et leur volonté d’appliquer, et merci aux filles d’avoir fait vibrer le Clos. Même si nous n’en refuserions pas une plus facile de temps en temps, ces victoires acquises « sur le fil » sont les indices d’un grand caractère.

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Les minimes garçons assurent à Saint-Cloud

Samedi 17 novembre 2012, les minimes garçons entament le championnat départemental. Pour ce premier match, ils se déplacent à Saint-Cloud, équipe qu’ils ont déjà rencontré le mois dernier lors du premier tour de la coupe des Hauts-de-Seine. Nos scéens avaient remporté ce match (46-20).

Vécu déjà comme un match retour, ils se devaient donc de confirmer ce bon résultat. Et bien, c’est ce qu’ils ont fait !

Nos minimes ont maitrisé le match du début à la fin en s’imposant aussi bien en attaque qu’en défense. Avec une habileté sans précédent, les paniers s’enchaînent rapidement. On atteint la mi-temps avec un net avantage (42 à 14). Nos minimes continuent sur le même rythme pendant la seconde période pour finir avec 45 points d’avance au buzzer final (79 à 34).

Nous avons vu, cette après-midi, de fortes individualités et un jeu collectif qui commence à payer. Bravo à cette jeune équipe. Elle assure et se rassure en ce début de championnat. Les parents supporters attendent avec impatience les prochains matchs.

Le groupe de ce samedi : Baptiste, Diego, Ariel, Louis, Vincent F, Julien, Aurèle, Rayan et Arthur.

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Oh yeeeee, hopla on a cagné à Oye (version alsacienne non sous-titrée)

Dimanche 8h30, Paris V. La station Notre Dame (FM 100.75) programmée en fond sonore, me voilà prête à descendre rejoindre les filles à Sceaux… avant de remonter à Oye-plage. De là à associer Sceaux à Lucifer et les Ch’tis au paradis, il y a un pas que je ne me risquerai pas à franchir… même s’il y a la mer à Oye-plage (je ne sais pas si vous m’avez suivie sur ce coup là … vous pouvez cependant  me demander des explications après le match du 18/11 à domicile, à 15h30 contre le Stade Français :-)). Attention, entendez bien [Oua]-plage et non [Oï]-plage comme j’ai pu, dans ma grande ignorance, l’énoncer. Je vous épargne le [Oh yeee]-plage dans sa version alsacienne. Vous pouvez également user de l’affectueux surnom donné par notre éminence: [Oua-Oua]-Plage. Bref, une fois ces élucubrations linguistiques réglées, le convoi présidentiel a enfin pu s’ébranler en direction du Nord Pas-de-Calais (spéciale dédicace à Célia)… jusqu’à Fontenay, où Lydia, en bonne capitaine (elle n’est pas l’élue pour rien !), s’est rendu compte de l’oubli des maillots. Le temps de faire un aller-retour express (qui n’a jamais roulé avec Willy ne sait pas ce que signifie « express ») et nous revoilà dans la bonne direction.

Rien à signaler sur le trajet sinon un vent quelque peu contraignant qui a tenté plus d’une fois de nous débouter de notre chemin, au grand dam du fragile estomac de Vanessa. L’autre fait marquant a été la découverte de rizières dans… le Pas-de-Calais. Un (gros) problème de boussole nous aurait-il projetés, légèrement plus au sud, en Camargue ?  Ah non il avait juste beaucoup plu la veille. Ouf on allait être à l’heure.

Le match n’a guère été plus passionnant que le trajet. Je vous ferai donc grâce d’un résumé détaillé pour vous en donner l’essentiel :

–        On a gagné et c’est quand même l’essence même de l’essentiel: 67-77.

–        Romy a strappé son short, allez comprendre…

–        On a dû attendre la fin de la première mi-temps pour passer devant : 31-30.

–        Mais on a gagné.

–        Mel-on-fire nous a fait un festival à 3 points, de quoi rendre chèvres les ansériennes, c’est-à-dire les habitantes de Oye-Plage (ce sont les ansériennes les autochtones, pas les chèvres bien sûr :-)).

–       Steph a provoqué 57 fautes et marqué 113 lancers-francs, ben oui elle n’en a loupé qu’1… et c’est parce qu’elle s’est fait mal à la cheville à la fin.

–       Augustina n’a pas fait 5 fautes… zut on n’aura pas de gâteau.

–       Puisque cette façon d’écrire par tirets est plutôt pratique, je vais continuer comme cela pour l’après-match.

–       Malgré notre victoire, nous n’avons pas eu le droit de voir la mer :-(.

–      Vanessa fait des gâteaux à la banane absolument magnifiques qui consolent ceux qui pensent déjà au lundi tout proche (pour la recette, voir Vanessa après le match du 18/11 à domicile, à 15h30, contre le Stade Français).

–        On a gagné, on ne s’en lasse pas de le rappeler.

–        Petya est trop forte au baccalauréat belge des villes auquel on a eu largement le temps de s’adonner dans les bouchons; elle a gagné à 1 contre 4 (pour la règle du jeu, se renseigner auprès de Petya après le match du 18/11 à domicile, à 15h30, contre le Stade Français).

–        Comme on m’a littéralement jetée sur la chaussée au niveau de la Porte d’Orléans, je ne sais pas comment s’est déroulée la fin du voyage. Je peux juste vous dire qu’étant donné que je les ai vues mercredi, les filles sont bien arrivées à bon port. Le reste ne nous regarde pas.

Ah oui, avant de vous laisser, je vous donne rendez-vous le dimanche 18 novembre à 15h30 au Clos Saint-Marcel, pour un match contre le Stade français d’ores et déjà capital en vue de l’accession aux play-offs. Si nous sommes actuellement premières ex-æquo avec Bihorel (match perdu là-bas) et Compiègne (que nous recevons le 9 décembre), le Stade français (qui vient de gagner contre Compiègne) se tient en embuscade à la 4ème place avec deux défaites seulement. Voilà une belle confrontation en perspective pour laquelle nous aurons indubitablement besoin de soutien.

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Et deux de plus dans le panier !

Revenons en arrière sur les résultats de notre équipe masculine bien présente dans ce championnat de Nationale 3. La victoire à BOIGNY sur le score de 91-81 et celle dans notre derby des hauts de Seine face à MALAKOFF (58-47) ont un certain nombre de points en commun malgré l’écart des scores. Tout d’abord dans la volonté affirmée de nos adversaires à tout mettre en œuvre pour faire tomber le leader. Certes, c’est du classique et il va donc falloir s’y habituer. Nos deux derniers adversaires en sont l’illustration parfaite. A Boigny après un bon départ nous permettant de creuser un écart substantiel, notre adversaire reprend de la vigueur et l’adresse aidant, arrive à dérégler la machine avant une dernière ruade scéenne permettant de « finir notre adversaire » proprement.

Samedi dernier, face à nos voisins Malakoffiots, (heureusement que nous évoluons dans le championnat masculin !) la partie a mis beaucoup de temps à choisir son camp, les deux équipes se rendant coup pour coup et maitrisant parfaitement la défense. Le score à la mi-temps (25-26 !) témoigne de la difficulté de part et d’autre à faire évoluer le tableau d’affichage. La seule statistique à prendre  le large est celle des fautes personnelles et celle des deuxièmes chances laissées à notre adversaire!

 Dans ces deux rencontres, je retiendrai  en priorité l’attitude générale du groupe face à la résistance de nos adversaires. Grosse différence  cette année;  nous avons les ressources pour réagir là ou nous baissions la tête la saison précédente. Ces deux dernières victoires sont le résultat de cette capacité à resserrer la défense, à voler un ou deux ballons de plus pour assurer une contre-attaque facile et surtout à la présence d’un patron capable de prendre ses responsabilités et conduire l’équipe dans les dernières minutes vers la victoire, sans trembler sur la ligne des lancer-francs (6/7 et 6/6 dans les 2 dernières minutes).

Le bilan comptable en ce début novembre avec ce « sept sur sept » du samedi soir me convient parfaitement bien et j’espère que vous serez encore plus nombreux à venir partager ces bons résultats de l’équipe.

En fin de semaine, l’équipe se rendra à BOBIGNY pour les 256ème de Coupe de France avant d’enchainer par deux déplacements à l’extérieur : à NEUVILLE au BOIS (17/11) dont l’équipe semble avoir des difficultés à se mettre en  ordre de marche et la semaine suivante à DOUAI (24/11) pour ce qui se présente déjà aujourd’hui comme le match important de cette fin de première moitié du championnat !

Enfin, pour finir les matches aller, nous recevrons le 1er décembre,  RECY SAINT MARTIN lors de notre soirée doublée avec la NF3 (Sceaux – Alençon)  et pour fêter tous ensemble les 70 ans de l’ASAS .

Notez dès à présent cette date dans vos agendas et inscrivez-vous nombreux pour cette soirée de fête !

Allez Sceaux !

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Basket-raclette-glamour: une équation gagnante

La perspective de la soirée raclette pesait-elle déjà sur nos estomacs et nos jambes ? Quoi qu’il en soit, le match contre les Finances a mis un peu de temps à démarrer, le score n’évoluant que parcimonieusement sur le tableau d’affichage : 4-0, 7-0 puis 7-2 à 5’. Mais nous avons à cela plusieurs explications :

–        Une défense de fer,  hein « Ouilly » ?

–        N’ayant pu décaler l’horaire du match pour attendre sa famille, Romy s’est dit qu’elle ne commencerait à jouer qu’une fois qu’elle les verrait dans les tribunes. Heureusement, ils sont arrivés lors du 1er quart.

–        Par politesse pour notre Sœur Sourire, qui fêtait dimanche ses 25 printemps, nous lui avons laissé la primeur des paniers : et notre 🙂 s’est fait plaisir en s’offrant quelques trois points. JOYEUX ANNIVERSAIRE A TOI CELIA !!!!!

Bref, l’écart a fini par se creuser mais trop de balles perdues, d’approximations défensives et de déchets offensifs n’augurent pas encore d’un avenir d’une transcendante sérénité. Retenons quand même le résultat final (69-45) et la participation de la totalité de l’effectif à la victoire, hormis Mel qui s’est cassé trois côtes en faisant, paraît-il, du kick boxing la veille. Mais chut.

Une fois la formalité du match évacuée et une fois que Romy avait (enfin) fini ses étirements, nous avons pu nous concentrer sur la soirée dont le menu me donne encore des frissons aujourd’hui : des montagnes de fromage (mmmm, rien que d’y penser…), de charcuterie et de pommes de terre amoureusement préparées attendaient les filles, le staff, quelques parents et autres pièces rapportées au clubhouse. Ainsi, nous avions, en vrac : un ex-footballeur de Chelsea (!!), une bergère (affublée d’une peau de bête), un futur diplomate (d’ailleurs ces deux derniers individus forment un couple), un cowboy de Brooklyn, une lituanienne, une catherinette,  deux chauves dont un tchèque, une bretonne vraiment gaie (je crois qu’elle fêtait le début de ses vacances… je crois bien qu’elle était moins gaie le lendemain au réveil… mais chut),  et une famille picarde. Tout ce petit monde a pu accueillir et réconforter une maman-entraîneur et son fils-basketteur qui sont revenus bredouilles de leur match chez les voisins de Bourg-la-Reine. Tout cela n’est-il pas biotifoul ? Si toi aussi, lecteur, tu veux faire des soirées glamour, avec des stars du foot, de la politique, des moutons et des américains, n’hésite pas à venir nous supporter à Sceaux !

En attendant, nous, les SF1, allons voir la mer… heu… nous allons jouer à Oye-Plage dès dimanche prochain pour ramener des coquil… heu la victoire. Ou peut-être que si l’on gagne ou pourra chercher des coquillages ? Hein ? Bref ne nous éparpillons pas : cette équipe, qui vient de gagner contre Douvres, ne sera pas à prendre à la légère. A nous d’être appliquées et solidaires pour ne pas avoir à nourrir de regrets… et surtout pouvoir aller à la mer ;-).

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Dans la continuité…

Le week-end dernier notre équipe masculine jouait gros et son examen de passage a été plus que probant avec un score final de 75 -53 face à une équipe prétendante au haut de tableau de NM3. Que dire de plus sur cette rencontre, si ce n’est que c’était sans aucun doute la plus aboutie et la plus sérieuse depuis le début de ce championnat. Un départ très concentré sur la mission défensive (53 pts concédés !), très vite épaulé par une adresse à domicile bien au dessus de nos dernières prestations et un relais intérieur toujours très performant.

Que dire si vous n’avez pas eu la chance de partager ce moment de pur délice qui fait que votre adversaire ne sait plus quelle défense adopter pour endiguer les ardeurs scéennes venant de toute part. Que dire des positions de shoot laissé à nos artilleurs de services qui ne se privaient pas d’enchainer les paniers bonifiés pour notre plus grand plaisir. Très peu de déchet et de mauvais choix dans cette rencontre ce qui nous a permis de «  glisser » gentiment vers notre 5ème victoire en 5 matches.

Nouvelle aventure pour samedi, ou notre équipe se rendra à Boigny dans la région orléanaise pour en revenir, nous l’espérons une fois de plus, avec la victoire. Attention, il y a de quoi être fier de ce début de parcours mais la route est encore longue et nous savons que la marge de manœuvre n’est pas si grande que cela. A nous de savoir éviter les pièges et de continuer à imposer notre rythme et style de jeu sans tomber dans la facilité ni la suffisance. Il faut considérer chaque week-end comme un recommencement du championnat et alors « ça va le faire » !

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La leçon de Bihorel

C’est l’histoire d’une équipe qui, forte de ses quatre victoires sur de petits sommets, pensait gravir les plus hautes montagnes sans prendre les précautions de vérifier son matériel et de s’harnacher en conséquence. Las, la corde s’est effilochée et l’équipée est tombée.

Déjà le minibus avait peiné à gravir la grande côte menant à la salle de Bihorel. Quelque trois heures plus tard, cette même pente allait servir de rampe pour vomir les restes d’une équipe abasourdie, finalement ravie de s’éloigner au plus vite de ce cauchemar.

Les filles de Sceaux se sont-elles surabondamment inspirées du spectacle donné sur l’hippodrome attenant ? A l’image des trotteurs tournant sans relâche, on a oublié que le galop était au basket autorisé, à condition, bien sûr, de le maîtriser et de savoir le moduler. Sans oublier d’enlever les œillères. Tout ceci doit vous sembler bien flou, vous qui n’avez pas assisté à cette rencontre. Vous avez cependant déjà pu observer des courses hippiques !

Le match a toutefois plutôt bien débuté : un jeu rapide à base de contre-attaques rondement menées nous a permis de prendre très vite un petit avantage au score. La confrontation s’annonçait prometteuse ! Mais c’est aussi promptement que Bihorel est revenu dans la partie, profitant d’une adresse insolente dans les dernières secondes de possession, et ne tremblant pas au moment de convertir les nombreux lancers-francs offerts sur un plateau par des scéennes trop souvent en retard dans les rotations défensives. Le passage en zone n’arrangera pas nos affaires, la très forte poste et maillot n°5 adverse s’en moquant éperdument.

A la mi-temps, nous nous disons que nous avons malgré tout limité les dégâts en ne comptant (que !) 9 points de retard : 43-34. Aussi sûr que l’alsacien est têtu, la deuxième période va être l’occasion d’entrer dans un nouveau match. Les premières minutes du troisième quart vont confirmer ce renouveau puisque nous revenons rapidement à quatre longueurs des locales. Ce ne sera malheureusement qu’un feu de paille : notre zone prend l’eau de tous les côtés, le collectif offensif est inexistant et la cordée ne peut plus gravir la montagne puisque chacun de ses éléments n’en fait qu’à sa tête, pensant sauver l’équipée à lui seul alors qu’il ne fait que l’entraîner davantage au fond de la crevasse. Certes, le manque de cohérence des hommes en gris ne nous aura pas aidées à éviter la chute mais, même mauvais, on ne peut accuser le corps arbitral d’avoir été le conjurateur de notre déconfiture. A nous de prendre nos responsabilités, de travailler toujours plus, tous ensemble, à construire un collectif aussi bien défensif qu’offensif, à partir de qualités individuelles certaines mais certainement insuffisantes prises individuellement.

L’addition finale est lourde : – 17 (77-60). Un nombre-écart synonyme de juron chez les suédois, selon ma sœur fan d’Ikea. Nul doute que ce chiffre va également être abhorré dans la langue scéenne… à moins qu’il ne nous soit profitable. Peut-être dès dimanche face au Ministère des Finances ? Une équipe qui compte pour l’instant 2 victoires pour 3 défaites mais contre de sérieux candidats au podium. Bref, une rencontre périlleuse. Nous comptons sur vous pour nous aider à soulever cette montagne afin de repartir sur le bon chemin. Rendez-vous, avec crécelles et trompettes,  dimanche 15h30 au gymnase des Clos Saint-Marcel !

 

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Fin de première phase de brassage pour les Minimes Filles 1

Les minimes filles 1 jouaient ce samedi à Maurepas pour le dernier match de la première partie du brassage en région.

Maurepas, renforcée de ses 3 joueuses évoluant en championnat de France, prend les scéennes à froid et ouvre le score et mène tout de suite 4 à 0. Ensuite, le match peine à prendre du rythme. Après 5mn de jeu, le score n’est que de 4 à 2 pour Maurepas. La suite n’est que successions de mauvaises passes et de paniers ratés mais le 1er  quart temps se termine quand même sur le score de 7 à 6 pour Sceaux.

 

 

 

Le 2ième quart temps démarre un peu mieux mais l’adresse est toujours laborieuse. Après 6mn, Sceaux reprend l’avantage 18 à 15, et le gardera jusqu’à la mi temps : 24 à 21.

Le 3ième quart temps commence avec plus d’intensité. Les filles serrent la défense et la réussite s’améliore. Du coup, les filles creusent un peu l’écart et termine cette période en menant 45 à 36.

 

 

La défense tout terrain des rouges a laissé des traces… C’est là que nos filles continuent à courir et à retrouver de meilleures sensations. L’écart monte jusqu’à 20 pts d’avance et ne bougera plus malgré une fin de match hachée par les nombreuses fautes sifflées.

 

Score final : 67 à 46. L’essentiel est acquis, à savoir la 1ière place de cette phase de brassage.

Et merci à Mélanie pour l’intérim !

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